Ecoutantehumaniste

Je ne suis pas psychologue, mais je sais vous écouter !

 

Bienvenue sur mon blog !

Bonjour à tous,

 Bienvenue sur mon blog qui parle de tout… et de rien… mais surtout de tout… ce qui s’apparente à l’être humain, nous tous, hommes, femmes, avec nos pensées, nos rêves et nos espoirs, mais aussi, nos fêlures, nos peines, nos désespoirs, nos doutes et nos questions.

 Je débute ce blog et il n’est pas facile ici de commencer à me révéler ou même à vous parler de moi, d’ailleurs, tout le monde s’en fout. Par contre, il est intéressant de s’interroger sur nombre de questions et de mettre en lumière certains faits, courants de pensée, actes ou événements vécus pour éclairer certaines et certains qui se seraient égarés sur ce blog.

 Suite à mes nombreuses formations et à mon parcours de vie, je peux ainsi, à mon âge, partager avec vous quelques-unes de mes pensées et réflexions et ainsi, peut être, éclairer la lanterne de certains d’entre vous.

 Pour en savoir plus sur ma personne, je vous invite à aller visiter ma page web qui présente mon activité d’écoutante humaniste.

Dans : Non classé
Par ecoutantehumaniste
Le 14 octobre 2012
A 11 h 28 min
Commentaires : 0
 
 

LE DIRECTEUR D’ECOLE, PÉDAGOGUE OU DICTATEUR ?

 

Je viens de voir une émission et je suis assez contente du travail des professeurs et du directeur de l’école, tous
très d’enthousiastes et très concernés par les problèmes des élèves et leur réussite. Le directeur, très impliqué, fait tout son possible pour que les élèves puissent continuer leurs études et réussir à trouver le chemin d’un épanouissement intellectuel et scolaire. Les professeurs aussi sont très engagés et cela se voit.

Ce qui me fait pousser des hauts cris, ce serait plutôt la manière qu’ont le directeur, les enseignants et la sous-directrice pour parler aux élèves. Là où il devrait il y avoir une communication, il n’y en a pas du tout, non parce que le directeur et les professeurs font mal leur travail, au contraire, ils font preuve d’une véritable profession de foi, mais c’est leur manière de s’adresser aux élèves et de s’y prendre pour « essayer » d’avoir leur confiance.

Je n’ai aucunement le droit de me placer en juge ou bien de dire que je sais mieux que quiconque la manière de parler à des enfants ou plutôt à des adolescents rebelles, mais là, il s’agit de bon sens et surtout d’utiliser une psychopédagogie de base. Psychopédagogie qui n’est malheureusement qu’effleurée du bout des lèvres… Est-ce la lassitude de leur travail, une sorte de « fatigue » qui fait que les enseignants et le directeur « passent à côté » de la communication ?

Par exemple, le directeur est habillé de beau, tout en costume-cravate, alors qu’à mon avis, un directeur habillé à la cool gagne peut être plus la confiance de tous ces adolescents. Vous me direz : « oui, mais il est l’autorité et doit le montrer »…
Oui… et non…

D’accord, il incarne l’autorité, mais il n’est pas un être humain supérieur, qui pour montrer sa toute puissance, s’habille comme un directeur de banque ou un ministre. Au contraire, il essaie, en vain le plus souvent, d’obtenir un dialogue, une « ouverture » de l’étudiant vers lui. Cela est impossible lorsque cette barrière « directoriale » est érigée avec ce « costume » qui, à mon sens, est tout à fait inapproprié aujourd’hui en milieu scolaire normal. Dans une école privée très « collet montée », peut-être… mais dans un collège, à priori, en zone sensible… bonjour le malaise.

Bon, lors des conseils de discipline, par exemple, en présence des parents ou lors des réunions de parents d’élèves, par exemple, il est peut-être bon d’être en « costume »… Cela représente un côté « officiel » qui l’est bon parfois de mettre en avant, eut égard aux parents, peut-être trop « laxistes »dans leur éducation, raison de la présence de leur enfants en ces instants oh combien tragiques dans la vie scolaire.

Pour un « face à face »Directeur d’école-Elève indiscipliné, il invite l’élève dans son bureau, immense et imposant, qui prend presque toute la largeur de la pièce et se place derrière son bureau, priant l’étudiant de s’assoir en face de lui. Je n’ai pas fait sciences po, mais là, c’est d’office, une   »non communication assurée ». Il met une barrière, que dis-je un mur entre le
garçon et lui, directeur tout puissant qui a de toute façon raison face au jeune garçon, rebelle et fermé à toute idée de cadrage. Bon, au départ, le gamin à un problème avec la discipline. Mais là, avec le bureau, l’air sûr de lui du directeur et sa cravate directorial, il n’y aura aucun dialogue possible et l’adolescent se fermera comme une huitre. C’est d’ailleurs ce qu’il fait…

Pareil pour la personne qui le seconde dans son travail et qui joue le rôle de la « méchante ». Elle ne fait que crier, que dis-je, elle s’entend crier et elle a l’air d’aimer ça, c’est clair. Evidemment, c’est la fermeture vers tout dialogue et toute
communication et l’ouverture vers au contraire une « haine » et un « blocage » de l’étudiant envers cette personne qui en toute bonne fois et avec la plus grande bonne foi, je le répète, tente, vainement, de ramener les élèves telles des brebis égarées vers le chemin de l’étude et des bonnes note.

La dame est dans son bureau et « sermonne » un élève. Elle s’entend parler et ponctue ses paroles de gestes de la main qui scandent son discours. Le gamin rit et trouve ça très drôle, forcément, au point où il en est. Il a écrit des injures en classe et en plus ne fait rien, n’écoute rien et perturbe le cours. Il sera suspendu. Le père au téléphone ne semble pas très concerné et pareil lorsque ce même père se retrouve dans le bureau et se fait « sermonné » par la dame. Il garde une attitude fermée et tout dialogue semble impossible. Il donne raison d’ailleurs à son fils, peut être, rien n’est sûr. La dame continue à parler
très vite, dit tout un tas de belles paroles… Sont-elles entendues et comprises ? Le doute est permis lorsque l’on voit le visage fermé du père et bientôt son départ, l’air indifférent. La dame est épuisée car on sent qu’elle a mit beaucoup d’elle-même dans le « sermon » sur le fils indiscipliné… mais ce n’était à mon sens, qu’une « communication perdue » et surtout mal
faite.

Je pense aussi qu’il est malheureux que les professeurs et les directeurs d’école doivent faire la police et éduquer les élèves aux règles les plus élémentaires du savoir vivre et surtout du savoir être. Je pense personnellement qu’il faudrait remettre
certains parents à l’école, dans des cours de communication pour qu’ils apprennent à communiquer avec leurs enfants et ainsi à mieux les comprendre. Pourquoi ne pas instaurer aux parents d’élèves indisciplinés un « stage éducatif de communication » qu’ils seraient obligés de suivre ? Je suis en pleine science fiction là, je rêve… peut-être… peut-être pas… Qu’en pensez-vous ?

Je pense aussi que c’est un problème d’époque. Il y a encore quelques années, à l’école, était dispensé un « enseignement » et aujourd’hui, dans la majorité des écoles, seule prime « l’éducation ». L’éducation, selon moi, est un rôle qui devrait être redonnée aux parents qui se sont égarés car beaucoup croient, à tort d’ailleurs, que l’école est un lieu d’éducation. Non Mesdames et Messieurs, l’école a toujours été un lieu d’enseignement et non d’éducation. C’est toujours aux parents d’éduquer leurs enfants aux bonnes manières, aux règles élémentaires du savoir vivre, à la tolérance, à l’ouverture d’esprit et à la politesse de base la plus primaire. A l’école doit être dispensé les enseignements, les connaissances et les règles de la vie en communauté par exemple. Il est dommage qu’aujourd’hui, toute cette organisation doit être remise en cause et que les professeurs soient obligés de se transformer en éducateurs parce que les parents ne se fatiguent plus à ce genre de sport. Doit-on procéder à une remise en cause du système éducatif parental ? Je l’ignore mais certains parents devraient peut-être retourner à l’école, prendre des cours, assister à des formations sur « comment éduquer ses enfants » et je pense que beaucoup de choses pourraient être remises au clair… C’est encore de la science-fiction de ma part… Mais nous ne sommes pas dans un Walt Disney.

Que faire alors pour une meilleure communication ? Eh bien Monsieur le directeur, enlevez votre veston-cravate, en
un mot, « tombez la veste » et habillez-vous « à la cool », décontracté, cela c’est une première chose. Ensuite, installez un petit
« salon » dans votre bureau et installez-vous face à face avec l’élève. Demandez-lui d’abord comment il se sent et quelles émotions le traversent à cet instant d’être ainsi convoqué dans ce bureau. Demandez lui les raisons de son geste et surtout et encore, les émotions qui l’ont traversées lorsqu’il a commis sa faute. Ecoutez-le ! Ne le sermonnez pas, c’est la dernière chose dontil a besoin !

Demandez lui aussi ce qu’il veut devenir dans la vie. Intéressez-vous à QUI il est et non à COMMENT il est, cela
changera tout de la communication et vous aurez enfin son attention. Montrez-lui alors des photos, dont une avec un SDF, une avec un homme, la mine réjouie, dans une belle maison ou un homme qui conduit une belle voiture et demandez-lui quelle photo il préfère. Il montrera l’homme dans la belle voiture ou l’homme dans la superbe maison. Alors, vous lui direz que non, en ce moment, il est parti pour devenir cet homme là (vous montrez le SDF) et que s’il ne fait rien, aucune de ces photos ne pourrait le représenter plus tard. Dites-lui que s’il a un objectif de vie, alors il est formidable, que c’est un être génial mais que tout ce matériel, il ne l’utilise pas et c’est bien dommage. Alors, donnez-lui la photo qu’il préfère et dites lui que lorsqu’il doutera, il regardera la photo et pourra se projeter dans son avenir. Bien sûr, il devra bosser pour y arriver, il devra travailler, apprendre, être attentif, mais ce sera lui et lui seul qui y sera arrivé sans l’aide de personne car il n’a pas besoin d’aide, juste un soutien lorsqu’il vacille. En ce moment, il vacille, alors, il a besoin d’écoute et le directeur est là.

Dans ces cas-là, il est pour moi très important que le jeune adolescent puisse se projeter sur du concret, comme
les photos, et non des mots, des belles paroles, que d’ailleurs, il n’écoute pas la plupart du temps, pressé d’en finir au plus vite. Un directeur n’est, pour moi, pas seulement quelqu’un qui organise, qui dispose, qui punis, un directeur d’école doit être dans l’écoute, l’empathie, le soutien et le rapprochement entre tous.

L’exemple avec les photos est juste une idée personnelle, mais je suis sûr qu’il y a d’autres idées de communication formidables ! Etre créatif dans la communication, tout est là !

Si un directeur d’école à compris tout cela, alors, le monde est à lui, ses élèves auront plus de confiance en
eux et ils pourront réussir leur vie… C’est mon rêve d’aujourd’hui… Un rêve… peut être pas… Monsieur le directeur, enlevez votre cravate et faîte de votre bureau grandiloquent, pompeux et sans âme, un endroit d’échange, d’écoute, de communication et de compréhension !

Madame, enlevez votre tailleur cintré, habillez votre bureau de photos de personnes souriantes qui dans leur travail, devant leurs ordinateurs ou leur établi, devant des moteurs de voiture ou leur table à dessin, sont heureux, souriants et affichent des mines de personnes qui ont bossé dur mais qui sont heureux d’être arrivé là. Par la suite, vous pourrez y placer de vraies photos d’anciens élèves !

Alors, arrêtez vos beaux discours, vos belles phrases du style : il est intelligent en classe, ça c’est sûr, mais il ne fait rien !! Et surtout écoutez les parents, les enfants, écoutez, sans les juger, et alors peut être qu’un début de dialogue pourra
émerger, je dis bien peut-être… Je sais, je rêve beaucoup… trop peut-être… Mais pourquoi pas ?

 

Dans : Education
Par ecoutantehumaniste
Le 26 octobre 2012
A 9 h 15 min
Commentaires : 0
 
 

MON MARI, MON COMPAGNON EST MON CONTRAIRE ! POURTANT, NOUS SOMMES ENSEMBLE DEPUIS PLUS DE 10 ANS ! Et c’est toujours l’amour !!

Oui, c’est un long titre, mais je n’ai pas pu faire plus court, vraiment. Cet article est à la demande d’une amie qui est mariée à un homme qui est tout son contraire. Autant elle est sociable, souriante, dynamique (dans le sens où elle entreprend beaucoup de choses), extravertie, autant son mari n’est pas trop sociable, pas trop souriant, et peu bavard (mais c’est un homme charmant le peu que j’en ai pu voir, il est très secret aussi !)

Personnellement, dans mon couple aussi nous sommes très différents, tant du point de vue d’aborder les choses, de voir les choses de la vie, que des goûts en matière de nourriture, de musique (je suis classique, jazz, soul et blues, chansons à texte, variétés, quand il est plutôt techno, house, underground, rock et R’N B), décoration (il n’a aucun goût pour la déco mais ce n’est pas une surprise, beaucoup d’hommes se contenteraient de peu, en général, les hommes « habitent » chez leur femme). J’ai d’ailleurs le souvenir en Italie d’une dame qui, très fière, tenait à toute force à me faire visiter sa maison. Sa chambre était une débauche de rose, de plumes, de papillons et de grands éventails collés au mur. Le lit, immense, tout rose également, était baroque, surmonté de petits anges dorés. Le tout était très surchargé, très « femme romantique à l’eau de rose ». Après, le mari est rentré de son travail, grand, massif, impressionnant dans tout ce rose et les bibelots gentillets, très « mec », plein de tatouages aussi et très « viril ». En fait, il travaillait dans le bâtiment… Eh bien, j’ai tout de suite pensé : Ok, elle ne travaille pas, elle s’occupe des enfants (elle en avait 4 et c’est du boulot !!) et de la maison et donc, il « habite » et dort chez sa femme ! Mais il l’aime et donc se trouve bien là, dans le rose et les plumes…

Alors, pourquoi me direz vous des couples, que diamétralement, tout oppose, tiennent malgré les années, les aléas de la vie et j’en passe et des meilleurs ? Eh bien justement, je pense que c’est à cause de ces disparités que tout fonctionne. Il y a une « complémentarité » dans le couple, l’un est achevé avec l’autre et inversement. Seul, ils ne sont pas « complets ». Un seul regard et le couple se comprend, nul besoin de mot ou de phrases compliquées.

Il est évident aussi que tout se décide à deux et que le couple, être deux, est le fondement de la famille. Il ne viendrait jamais à l’idée de mon mari d’aller dans un magasin et d’acheter un objet de déco pour la maison, une lampe par exemple. Moi… oui, j’aurais l’idée, mais je lui en parlerais et on irait alors voir ensemble (lui surtout pour le prix, évidemment !) car dans le fond du fond, l’homme se s’intéresse pas trop à la déco, du moment que « ça ne le dérange pas »…

Alors, oui, si l’on regarde autour de nous, les couples qui fonctionnent le mieux sont en général ceux dont on n’aurait pas parié un fond de culotte sur leur réussite, justement à cause de cette grande différence de caractère et d’être tout simplement.

Je ne connais personnellement aucun couple qui se ressemble (même goût, mêmes opinions sur les choses de la vie), tous les couples que j’ai déjà rencontrés (ceux qui ont marchés évidemment et je parle des couples qui « durent », denrée oh combien rare), je dois dire qu’au début, je n’aurais pas parié un kopek dessus ! C’est vous dire… et puis, il y a la magie, une osmose difficile à comprendre pour les non initiés et le couple dure et dure et dure…

Maintenant, attention, c’est tout de même tout un boulot de faire durer le couple, c’est un travail de tous les jours, que dis-je de toutes les heures, de tous les instants ! Je pense sincèrement aussi qu’il faut beaucoup de concessions et mettre beaucoup d’eau dans son vin (à force, le pauvre, il en est noyé) pour que les choses tournent. Bien sûr, il y a des moments « up » et des moments « down » et je dois dire personnellement que mon mari m’exaspère énormément lorsqu’il écoute sa « musique » à fond dans toute la maison (pour moi, ce n’est que du bruit assourdissant, mais bon, la techno et autre house ne sont pas ma tasse de thé, désolée).

Et tout cela au fond, ce sont des petites choses de la vie qui font que vivre ensemble n’est pas « tout rose » tous les jours… Quoi, vous ne saviez pas ? Oh, vous êtes mariés depuis seulement trois ans… allez courage ! Concessions, discussions, dialogues, exprimez clairement vos besoins, essayez de comprendre les besoins de l’autre et surtout avec beaucoup d’amour vous arriverez à 20 ans de vie commune !

 

 

Dans : Couple
Par ecoutantehumaniste
Le 14 octobre 2012
A 11 h 58 min
Commentaires : 0
 
 

POURQUOI LES ADOS N’AIMENT PAS L’EAU (SURTOUT LES GARCONS) ?

En me lavant les mains, comme ça, stupidement m’est venu la question : Mais pourquoi les ados n’aiment pas l’eau ? Bon, j’ai un fils de 14 ans et l’eau est pour lui une épreuve ! Ma fille de 12 ans, elle ça va, pas de problème de ce côté-là. Je pense donc que c’est un problème avec les garçons adolescents. Pourquoi n’aiment-ils pas l’eau ? Pourquoi rien que l’idée d’une eau fraîche et bienvenue sur la peau fripée et tendue du matin lui arrache des soupirs de quelqu’un qui subit le pire des châtiments?

Je lui ai posé la question car en lui proposant une petite douche « fraîche pour évacuer les toxines de la journée » il m’a répondu que : « c’était beaucoup trop de travail et puis, l’eau n’est pas chaude au début, il faut se déshabiller, se rhabiller, c’est un travail de malade et après, si c’est juste pour se sentir un « tout petit peu mieux »… c’est vraiment pas la peine de se donner tout ce mal » et puis, il a ajouté : « tu sais… J’aime pas l’eau ! »

Ok, j’ai capté, mon ado, mon petit garçon à la peau toute fine et blanche, sans défaut, va devenir une chose terne, grise et râpeuse… oups !

Pour le motiver, nous sommes allés ensemble au magasin aux rayons des savons et des shampooings et je lui ai acheté un shampooing douche, un autre pour les cheveux et un déo, tous de la même marque connue, avec un parfum qu’il disait aimer beaucoup… Ca a duré deux jours… toute la panoplie est là… qui attend…le bon vouloir de cet être crasseux qu’est devenu mon petit garçon aux joues roses…

Que faire ? Que dire ? Je pense qu’il y a deux solutions : Primo, laisser couler, laisser faire les choses, jusqu’au « déclic » de l’eau, un jour… cette année ? Ou bien une prise de tête de chaque jour pour qu’il aille « au moins » se laver les mains, la figure, sous les bras, les pieds… ? En fait, il veut être médecin et donc, se lave souvent les mains… ouf, déjà ça… et quand je lui demande : Ok, tu te laves les mains, pourquoi pas une douche ? Il me répond : « Oh, les mains cela suffit, on ne voit pas le reste ! »

Ok, mais on « sent » le reste… et là, il me répond, grandiose : Oh, tu sais, les copains, ils ont la même odeur que moi…!

Cela vous est déjà arrivé d’aller chercher votre ados à l’école et quand il rentre dans la voiture… vivement une bonne bouffée de gasoil ! (en ouvrant la fenêtre à toute vitesse pour ne pas être intoxiquée par l’odeur de fauve qui se dégage de cet enfant qui est pourtant le vôtre… non ? Ben Si !).

Vous avez donc une pensée émue pour les sympathiques professeurs (en majorité des femmes, en cause, le salaire moindre du corps enseignant) qui doivent supporter cette odeur par dix… Mais comment font-elles ? Ne surtout pas oublier de poser la question à la prochaine réunion des parents d’élève !

Et donc, je n’ai toujours pas résolu mon problème. Je pense personnellement qu’il s’agit d’une phase dans le développement de l’ados et qu’il doit passer par la phase « crasse » pour passer à l’adulte… Quoique… les hommes ne se lavent pas beaucoup non plus… enfin, pour la plupart… il y a des hommes qui prennent des douches tous les jours… Mais je n’en ai encore jamais rencontré… Mon homme prend une douche, un jour sur deux… il y a un « jour de l’eau »… eh oui, c’est comme ça… Mais l’homme et l’eau… c’est une autre histoire !

Alors, je pense aussi que lorsque le déclic sera amorcé, une petite jeune fille qui lui tournera la tête, alors peut-être qu’il pensera à passer à la douche… Je sais que ce n’est qu’une phase… alors, pas de prise de tête et je vais laisser passer l’orage… non la crasse… la sueur, les odeurs de fauve… Je pense aussi personnellement qu’il a besoin du stade « crasse » pour se construire en tant qu’homme… enfin, c’est ma conclusion personnelle bien sûr. Et la vôtre ?

 

 

 

 

Dans : Education,Non classé
Par ecoutantehumaniste
Le
A 11 h 42 min
Commentaires : 0
 
 

Le lâcher prise dans le couple

Je pense véritablement aujourd’hui que rien n’est acquis, rien n’est gagné d’avance.

Le couple ? C’est une des choses les plus aléatoires et les moins sûres du monde… surtout si l’on considère qu’une fois en couple, tout est acquis et que le travail est fini… au contraire, il ne fait que commencer.

Pour que le couple dure, il faut toute une série d’éléments importants qu’il est inutile de dévoiler ici et que tout le monde connaît, je citerais donc brièvement : attirance, être amoureux, aimer d’amour, vouloir un enfant de l’autre, etc.

Mais, il ne faut jamais, au grand jamais, considérer que tout est gagné, qu’une fois en couple, on peut se laisser aller sans plus rien attendre puisqu’on a déjà tout… Tout ? Vous n’avez rien, vous avez juste construit la première pierre d’un édifice fragile, qui peut s’écrouler à tout instant que l’on appelle « le couple ».

Je pense personnellement que pour que le couple dure, il faut, non seulement l’amour, indispensable, le respect, la tolérance, enfin toute les conneries du genre, nous n’allons pas ici vulgariser le terme de l’amour et du couple mais nous n’en sommes pas loin. Et aussi, il faut une certaine dose de « lâcher-prise ».

Je vais vous parler ici de mon cas personnel car il est une bonne représentation du lâcher-prise dans le couple. En effet, si je n’avais pas fait un « lâcher-prise » à un moment donné de ma vie maritale, je serais divorcée à l’heure d’aujourd’hui. Bon, il y a aussi le fait qu’il y a beaucoup, énormément de sentiments très fort entre nous, mais cela ne suffit pas toujours et je m’apprêtais à le quitter car je ne pouvais plus vivre avec sa « radinerie » et son « économie » qui me tapait (et qui me tape encore) sur le système et le système nerveux, vraiment !!

En réfléchissant un jour profondément et sûrement à ma situation (j’en étais au point où les enfants n’avaient pas de chaussures correctes aux pieds et cela, pour moi, c’était le point de non retour), je me mis à faire le pour et le contre de notre couple, à dresser une liste, mentalement, dans ma tête de tout ce qui n’allait pas… Eh bien non, je n’ai trouvé que ce point négatif chez lui, ce point noir qui me faisait me relever parfois la nuit car je me demandais comment nourrir les enfants le lendemain…

Nos discussions étaient essentiellement basées sur l’argent qu’il pouvait me donner, pour faire les courses pour la maison et sur l’argent pour la cantine des enfants, uniquement pour les enfants et aussi pour les courses de tous les jours. Sans parler de notre maison dont la décoration, depuis 5 ans était au point mort (pas de meubles, pas de couleur sur les murs, rien que des « récups » de ce que certains jettent dans la rue ou dont les amis et connaissances ne veulent plus…). Je n’en pouvais plus, je commençais d’ailleurs une phase de dépression, plus envie de rien, un dégout de tout. J’ai d’ailleurs lâché prise sur le ménage et le rangement que je ne faisais plus. Tout était si laid, à quoi bon…

Je me souviens d’un jour où je gardais les enfants d’une connaissance. Le petit garçon est venu me trouver (j’étais sur mon ordinateur) et il m’a dit :

« Dis, tu sais, c’est laid ici, c’est vraiment chez toi ? Pourquoi t’as pas de meubles et que t’as pas peint les murs ? C’est plus beau chez moi… »

J’en ai pleuré.

L’histoire a été si loin qu’un matin, j’ai dit à mon mari que je ne pouvais plus continuer comme ça, que je l’aimais toujours, mais que ma vie n’était pas heureuse, que je ne me sentais pas chez moi et qu’il devait faire un effort pour ses enfants, pour que tout le monde puisse être heureux et épanoui. S’il n’avait pas envie de faire des efforts et des concessions, alors je m’en irais avec les enfants et il pourrait rester tout seul dans sa maison vide. Des efforts et de la patience, j’en avais eu pendant 5 ans mais là, trop c’était trop, il fallait prendre une décision. Je l’ai mis au pied du mur.

Ensuite, tout est allé très vite et nous avons choisi la couleur, les meubles et il donnait les sous pour la cantine et pour la semaine (pas beaucoup, mais l’effort était là quand même). Après, j’ai continué à faire des concessions car il donne toujours aussi peu d’argent pour les courses de la semaine, mais je m’en accommode et s’il n’y a pas de sous, il n’y a pas de courses non plus et les assiettes sont vides… et puis, trois jours de suite des pommes de terre sautées… oups… Heureusement que question nourriture, il est délicat et qu’il aime la variété… quand même !

Par la suite, j’ai bien dû « lâcher-prise » sur son économie et curieusement, en lâchant prise, il a lâché du lest car je ne le harcelais plus tout le temps non plus et si je lui demande toujours parfois des « sous » pour les courses de la semaine, je n’insiste plus. C’est comme ça, il est comme ça et il ne changera pas.

Il ne faut jamais espérer « changer » l’autre, la seule chose que vous pouvez changer et faire évoluer, c’est vous, par vos décisions, par votre « lâcher-prise » et par vos choix et non l’autre.

Voilà ma petite histoire. Il est évident que tout ne se règle pas aussi facilement et qu’il y a beaucoup de problèmes de couple où la séparation est un bien et non un mal. Un bien pour une vie meilleure et un bien aussi pour un confort de vie et une sérénité intérieur également.

Mais quand l’amour et la compréhension sont présents alors, cela peut se régler, à condition que vous y mettiez du vôtre, que vous fassiez des choix, que vous preniez des décisions. Souvent, lorsque le couple ne fonctionne plus, quoique vous fassiez, c’est au couple à prendre les décisions et sinon, c’est à l’une des personne du couple de prendre les décisions et les choix qui s’imposent. Non pour « punir » l’autre ou pour avoir une existence épouvantable, mais au contraire, pour une meilleure vie, un confort de vie et un espoir d’une vie respectueuse de soi et des autres. C’est ce que je vous souhaite aujourd’hui.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans : Couple
Par ecoutantehumaniste
Le
A 11 h 35 min
Commentaires : 0
 
 
 

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